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Il existe peu de traces du passé lointain de cette localité du Hurepoix, même si une occupation humaine ancienne est attestée dans des secteurs proches.
Au XIe siècle, une église existe déjà.

En 1319, Élisabeth d'Angervilliers possède la seigneurie et exerce à ce titre ses droits de haute, moyenne et basse justice. Anne de Pisseleu, duchesse d'Étampes et favorite de François Ier, et Jacques Auguste de Thou, président au Parlement de Paris et fin lettré, figurent également parmi les seigneurs. Le marquis Édouard Ollier de Nointel puis Prosper Bauyn agrandissent considérablement le domaine par l'acquisition de fermes et de bois sur les communes de Forges, Limours, Briis, Vaugrigneuse, et le Val-Saint-Germain. Nicolas-Prosper Bauyn d'Angervilliers, ministre de la Guerre sous le règne de Louis XV, rend célèbre le nom du territoire. Mme Récamier vient y séjourner chez son amie Mme de Catellan.

En 1908, M. Lazare Weiller, achète le domaine, fait construire le manoir sur l’emplacement du vieux château. Ce manoir est un vaste cottage. M. Lazare Weiller souhaitait que l’architecte Emmanuel Gonse (aidé de l’architecte du gouvernement, M. Charles Duval), réalise de façon la plus heureuse, un vaste programme intérieur, extérieur afin de mener au mieux la construction de «sa maison de campagne de style anglais», dans un câdre verdoyant, boisé et harmonieux.
Le manoir anglais est richement décoré, les jardins sont travaillés dans un esprit anglais, avec court de tennis, roseraie, pergolas, cloître, bassins, statues etc... La circulation intérieure du bâtiment devait être pratique avec des pièces variées, le tout décoré d’oeuvres de peintres (Henri Marret, auteur de nombreuses fresques), de sculpteurs, de céramistes, de tapissiers, de verriers et d’artistes contemporains. Le manoir était composé de trois étages, qui comprenaient à l’époque une quinzaine de chambres. Quarante personnes travaillaient au manoir, dont onze jardiniers et les trois fermes cultivaient les 120 hectares de terres autour du parc.
Lazare Weiller est un homme d’action, un grand industriel de la IIIème République qui détenait pas moins de seize sociétés dont une compagnie d’aviation, qui devint «Air-France». Il mourut en 1928.
Au XIXe siècle, Angervilliers est un lieu de loisir et de chasse. En effet autrefois, les pentes argileuses et sableuses des environs du village étaient affectées aux vignobles, où il était question de ventes de vignes au « montagnes d'Angervilliers ». Le village, situé en lisière de forêt de Rambouillet, est ensuite devenu le lieu d'élection du châtaignier qui pouvait se compter par milliers. Certains, tricentenaires, ont été plantés sous Louis XIV. L'activité économique se déploie autour de la terre par le biais de l'agriculture et de la fabrication de tuiles et de briques. Autrefois, Angervilliers possédait trois tuileries briqueteries dont les produits étaient fabriqués à la main. Seule la tuilerie de Sylvain se mécanisa, et produisit des tuiles, briques et carreaux de grande renommée. En 1897, à la tuilerie Sylvain, restée seule en liste, s'adjoindra un potier qui inventera un nouveau pot de fleurs « le pot japonais », ancêtre de nos pots Riviera. Cette usine a été démolie et depuis, les briqueteries de Vaugirard se sont implantées sur le territoire de la commune, attirées par la fameuse glaise de cette région. Elles ont été rachetées récemment par l'entreprise Wienerberger.
Acquis en 1928 par Arthur Weisweiller et son épouse née Betty Deutsch de la Meurthe, d'origine juive, il décéda à Antibes en 1941 et sa femme en déportation en 1943. Le Baron de Gainsbourg racheta la propriété en piteux état.
Dès 1942, la propriété fut occupée par l’organisation TODT (groupe de génie civil et militaire du IIIe Reich, chargé d’un très grand nombre de constructions civiles et militaires, mur de l’atlantique, fortifications, usines d’armements, etc...). En 1945, la propriété fut ensuite réquisitionnée par les Américains, puis par les Français.
En 1948, le nouveau propriétaire Gustave Leven, PDG de la société des eaux minérales Perrier, va laisser le domaine à l’abandon, sans protéger les bâtiments, il décède en 2008.
En 1983, Jacques Merle, maire de l’époque, avait pu négocier avec M. Leven et récupérer l’ancienne orangerie ou pressoir qui deviendra la mairie et la salle polyvalente. Dans la cour, la ferme deviendra l’école maternelle et le colombier deviendra la bibliothèque. Subsiste aussi à cet endroit un magnifique puits.
En 2015, le domaine a été vendu à M. Rouillon. Un projet est en cours sur les extrêmités sud et nord du parc, comprenant la réhabilitation des écuries.
Le château rose a été détruit en 2021 et le manoir est en ruine. Une belle héronnière de 50 nids est venue s’installer dans ce lieu prestigieux.
La commune d’Angervilliers s’étend sur une superficie de 910 hectares et se trouve à une altitude de 117 mètres au-dessus de la mer (témoin à l’entrée de l’église).
La commune est limitée au nord par celles de Bonnelles et de Forges-les-Bains, au sud par Saint-Cyr-sous-Dourdan et le Val-Saint-Germain ; deux départementales la traversent, le CD838 (Dourdan-Limours) et le CD132 (Le Marais-Bonnelles).
Angervilliers a gardé un caractère rural avec uniquement un centre village sans hameaux, contrairement aux communes voisines, et avec un environnement boisé qui représente plus du tiers de sa superficie.
Longtemps, notre démographie est restée stable. Quelques évolutions notables ont été révélées, essentiellement dues à la construction de nouveaux lotissements ces 3 dernières décennies.

Évolution de la population

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La densité de population est de 183 h/km².

L’histoire d’Angervilliers s’est faite en partie à partir du château primitif qui remontait au XVIIe siècle et qui fût rasé. À cet emplacement, au début du XXe siècle, fut construit un manoir de style anglo-normand. En 1815, le « château rose » est construit. Plus petit que le manoir, il est situé à proximité des communs, près du CD138 actuel. Ces bâtiments sont aujourd’hui en ruine.

L’acquisition de la ferme par la commune au début des années 1980, a permis de garder une partie de la mémoire de notre village grâce à la restauration des lieux ; l’opération s’est faite en plusieurs tranches sur une vingtaine d’années.

L'orangerie (La Mairie - Salle Polyvalente - Salle du Conseil)

2016

1985

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La Salle du Conseil

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Le Colombier
(La bibliothèque municipale)

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La Ferme
(École maternelle)

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L'église Saint-Étienne

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L'église primitive date du XIe siècle et fut reconstruite au XIVe après les ravages de la guerre de Cent Ans, sous l'invocation de SAINT-ÉTIENNE dont elle a gardé le nom.

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Elle se caractérise par sa nef unique couverte d'une voûte en berceau qui représente la voûte céleste (à l'origine orée d'étoiles d'or sur fond bleu).
Autrefois, un cimetière se trouvait autour de l'église et l'on peut y remarquer la présence d'une pierre en mémoire des morts. Elle est vraisemblablement plus ancienne que l'église. Elle représente une épée à double tranchant  (lumière/ombre ou bien/mal) et une balance, symbole du jugement. 


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